Ousseni SAKO

BIO 

O.SakO a un physique trompeur : Fine silhouette sombre en fond de scène, elle s’impose sur le devant par sa propre intensité.

photo © antoine tempé

Peu importe le décor, notre regard est capté par son corps.

Fluide ou énergique, sa danse passe message. Du corps à corps, l’émotion exprimée par son corps est directement  réceptionné par le notre, shuntant notre mental ; authentique élocution corporelle de l’instant présent.

O.SakO est un traqueur :

 

Quand il crée, il traque ses propres habitudes corporelles pour imprimer la juste tonalité qu’il veut donner.

Quand il ne danse pas, il traque les habitudes corporelles de l’humain, véritable empreinte émotionnelle. Quand il danse, il traque le rendu ses émotions qu’il veut exprimer.

Rencontrer les mouvements, les apprivoiser pour les amener à la danse, les chorégraphier pour leur donner cohérence, les exécuter pour nous les donner.

 

photo © antoine tempé

Sa danse est toujours singulière : entre tradition et innovation, il danse la mémoire des peuples africains ; Entre exil et enracinement, il danse le métissage des gestes.

 

Photo © antoine tempé

 

BIO 

 

 

 

Biographie d’Ousseni SAKO

Ousséni Sako est né au Burkina Faso, petit pays enclavé au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Né Dafi (une des soixante deux ethnies qui peuplent ce pays), sa famille n’a aucune tradition artistique et refuse qu’un de leur fils s’engage dans la danse. Alors, il brave l’interdit paternel pour danser;  Exclu de la grande famille, il continue  à danser et à se former;

Rien ne le dévie de son envie. Danser, danser et encore danser malgré la société

En 1993, il crée sa troupe de danse traditionnelle africaine  CONGO-BA mais apprend parallèlement  les techniques de la danse afro-contemporaine avec Alfonse TIEROU, le premier directeur des rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan indien.

Un an plus tard, en compagnie de Souleymane Badolo,  Congo Ba devient Congo Ba Teria, et c’est le début de créations de facture contemporaine.

Premier danseur à être sélectionné au ballets national du Burkina Faso dirigé par la chorégraphe Irene Tassembedo, il est repéré, en 1999, par Salia Sanou et Seydou Boro et intégre la compagnie Salia ni Seydou comme danseur interprète de la pièce ‘Taagala, le voyageur”, une pièce pour trois danseurs, une danseuse et deux musiciens.

Compagnie Salia nï Seydou et Ars Nova

 

Ousséni Sako se partage entre CONGO BA TERIA et SALIA NI SEYDOU.

En 2000, Ousséni  SAKO a participé à un projet de création « Lille 2000 », projet chorégraphié par Salia SANOU, Seydou BORO et Cyril VIALON.

Avec Congo Ba Teria, il remporte, en 2001, le troisième prix des rencontres chorégraphique de de l’Afrique et de l’Océan indien, section 2001 avec la pièce  « VI NEEM » .

Avec «SALIA NI SEYDOU » c’est la pièce “Weeleni, l’appel” dont il signe la co-chorégraphie qui rencontre un succès mondial. Cette  pièce pour trois danseurs et quatre musiciens  où se rencontrent mélodies mandingues et percussions marocaines.

Les tournées s’enchainent avec la compagnie « SALIA NI SEYDOU », il ne peut plus se consacrer à CONGO BA TERIA.

En 2004, il crée « Sindi, shut up..» histoire d’exil et d’intimité avec la terre, qui a beaucoup tourné en Afrique et en Europe En 2006, il participe à la création de « Un Pas de Côté » pièce chorégraphique pour cinq danseurs, six musiciens. Belle rencontre artistique avec le percussionniste Jean-Pierre Drouet et quatre musiciens de l’ensemble instrumental Ars Nova, ce spectacle est présenté à la biennale internationale de la danse de Lyon.

En 2006, création de la pièce « Tando » dans le cadre de la compagnie  Salia ni Seydou en collaboration avec Christina de Chatel

En 2008, toujours avec la compagnie Salia ni Seydou, naitra la pièce « Poussière de sang » pour sept danseurs, une chanteuse et quatre musiciens.

En 2009, il est assistant chorégraphe du nouveau solo de Seydou Boro « Concert d’un  homme décousu ».

Il a participé à des formations délivrées par de grands noms de la danse (Claude Brumachon en 2000,  Angelin Preljocaj en 2005, Carolyn  Carlson en 2007) .

Avec l’ouverture du Centre Chorégraphique de la Danse à Ouagadougou en 2006, de nombreux chorégraphes se rendent au Burkina Faso, repèrent Ousseni Sako et souhaitent collaborer avec lui.  Mais le principal obstacle est administratif, la réglementation des séjours en Europe est trop contraignante.

Face à ce constat, en 2009, l’association Talents d’Ailleurs (TdA) décide de l’accompagner dans ses démarches administratives et logistiques.

Il s’installe en France en  2010 et depuis, de nombreuses collaborations artistiques ont pu naitre et de nombreux danseurs peuvent assister à ses stages ou ses master-class.

photo © antoine tempé

 

En 2010, il est l’invité principal des rencontres TanzzeiT 2010 de Berlin avec la création de la pièce  « Wir sind die Anderen » qu’il a chorégraphié. Il donne de nombreux ateliers en France, Canada, Allemagne, Italie, Etats-Unis, Algérie, Gabon et Afrique de l’Ouest. Il y joue également son solo « Sindi shup up » et la pièce « Poussière de sang ».

Le Salon International d’Artisanat de Ouagadougou fait appel à lui, pour la direction  artistique et la chorégraphie de son spectacle d’ouverture – 20 danseurs, 20 percussionnistes et 24 marionnettes géantes.

2011 a  vu la naissance de deux pièces chorégraphiques :

« Désidéria »  1  Comédienne, 1 Danseur et 2 Musiciens,  chorégraphie  d’Ousseni Sako,   Mise en scène Sandrine Gironde, avec Marielle Durupt de la Compagnie La Torpille »

Et le « Tango du Cheval » chorégraphié par Seydou Boro de la compagnie Salia nï Seydou.

photo © antoine tempé

 

Une collaboration fructueuse à DIJON commence également en 2010 et 2011 projet Starder avec les collégiens organisé par le conseil général de Dijon . Puis anime un master classe de une semaine avec les jeunes danseurs du conservatoire.

En 2012,  Diffusion de Désidéria et du Tange du Cheval en France et en Espagne .

En Juin 2012, Ousseni rejoint L’Italie pour des performances et stage joué a Turin, Toirano, Savona Oasta avec Rossella et Marco.  ….

Coup de foudre artistique avec Aurore Gruel.  Rendez vous est pris pour créer  ……….

en 2014, c’est la Clameurs des arènes de Salia Sanou

 

Crédits phot: Antoine Tempé ( photo en noir et Blanc et tango du cheval, Internet et Esther BELLI